Résultats du sondage frontaliers « déménager en Suisse »

Publié le : 26-10-2016
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En tant que frontalier, avez-vous déjà envisagé de déménager en Suisse ? C’est la question que nous avons posée lors de notre dernier sondage, dont voici les résultats.

 

Les conditions de vie des frontaliers ne sont pas toujours idylliques. Les nombreux avantages de travailler en Suisse s’accompagnent aussi d’inconvénients tels que les temps de trajet à rallonge ou les complexités administratives.

On pourrait donc se demander s’il ne serait parfois pas plus simple de déménager en Suisse…

 

A la question « Envisageriez de déménager en Suisse ? », nos lecteurs ont répondu :

 

Non, jamais ! 32%
Non, pas pour l’instant. 28%
Pourquoi pas.  20%
Oui, cela ne me dérangerait pas.  16%
Oui, cela est prévu.     3%

 

 

  

Le coût de la vie est trop élevé en Suisse

 La majorité des frontaliers n’envisage pas, voire pas du tout, d’emménager de l’autre côté de la frontière. En cause, le coût de la vie en Suisse, comme nous l’explique Mélanie, frontalière depuis 5 ans.

« Le coût du logement et de la vie étant tellement cher, je perdrais tout avantage en habitant en Suisse. »

 

En effet, contrairement aux Français n’ayant jamais travaillé en Suisse, les frontaliers connaissent bien les tarifs appliqués du côté helvétique et ils peuvent ainsi plus facilement estimer les dépenses auxquelles ils devraient faire face. Bien souvent, ce calcul n’est pas avantageux pour eux.

 

 

Une décision motivée par le conjoint

Un conjoint non frontalier est également l’une des raisons qui pourraient freiner un éventuel changement de pays. Cela supposerait de déraciner toute la famille et la décision devient alors plus difficile.

Ceux qu’un déménagement ne dérangerait pas évoquent la stabilité économique du pays ainsi que l’attrait de la qualité de vie helvétique. Ils ne sont pourtant que 3% à avoir réellement prévu de s’expatrier en Suisse.

Pour ces derniers, le conjoint y est souvent pour quelque chose aussi, lorsqu’il s’agit d’un Suisse. C’est le cas de Juan, ancien frontalier habitant en Suisse depuis bientôt 2 ans, qui motive sa décision en deux mots : «Par amour ».