
LE DROIT DU TRAVAIL EN SUISSE : LES ESSENTIELS
Les frontaliers exerçant une activité professionnelle en Suisse sont soumis au droit du travail suisse. De tradition plus libérale que le droit social français, il est par certains aspects moins favorable aux salariés. Il est donc d’autant plus important de bien comprendre les conditions dans lesquelles vous vous engagez. Retour sur quelques aspects essentiels de la relation entre employeur et salarié.
Parole d'expert

Parole d'expert
"Dans certains secteurs d’activité, l’anglais est indispensable et la connaissance de l’allemand est un vrai plus."
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Questions fréquentes
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Quelle est la durée du temps de travail en Suisse ?
Pas de 35 heures en Suisse… Plus souple, la loi helvète autorise une durée de travail maximum entre 45 heures et 50 heures par semaine, mais la moyenne d’heures hebdomadaires fixées par la plupart des conventions collectives est de 42 heures.
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Est-ce que les frontaliers sont aussi bien payés que les nationaux ?
En moyenne, on estime que le salaire des citoyens suisses est supérieur d’environ 5 %. Cela dépend des secteurs d’activité. Certains paient mieux les frontaliers, d’autres moins. Et quoi qu’il en soit, les salaires suisses sont les plus élevés en Europe.
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Est-ce que je dois obtenir un permis de travail pour être salarié en Suisse ?
Oui, il est donc indispensable pour débuter son activité, sous peine de vous voir interdire d’entrée sur le territoire suisse pour une durée pouvant aller jusqu’à 3 ans. Pas d’inquiétude cependant : son obtention est simple et les démarches sont à entreprendre par votre employeur.
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Est-ce que parler français est suffisant pour travailler en Suisse ?
Oui, sauf bien entendu si vous travaillez en zone alémanique, romanche ou italienne. Le français est la langue de travail de 93 % des frontaliers, devant l’anglais (44 %) et l’allemand (14 %).

L’Observatoire des frontaliers 2022
Retrouvez les faits marquants « Emploi et entreprises » de notre étude menée auprès de de 1 000 individus interrogés, résidant en France, travaillant en Suisse et répartis sur les territoires frontaliers.
L’enquête socio-économique a été réalisée entre le 2 février et le 22 février 2022, par téléphone et selon la méthode de quotas, par un institut de sondage indépendant (IPSOS).