3 pièges financiers à éviter pour les frontaliers

Publié le : 13-02-2019

Le salaire moyen a beau être élevé en Suisse, il peut s’avérer un peu juste si on ne prête pas attention à certains points.

L’assurance maladie

En tant que nouveau frontalier, vous avez le choix de vous assurer en France ou en Suisse. Plusieurs critères peuvent orienter ce choix qui aura une incidence importante sur votre budget.

En savoir plus sur les critères de choix entre CMU et LAMal

 

Si vous avez opté pour la CMU, le montant des cotisations est déterminé en pourcentage de votre salaire.

Par contre, si vous avez choisi la LAMal, il faut savoir qu’il peut y avoir de fortes disparités entre les prix pratiqués par les différents assureurs, et ce pour les mêmes prestations. De plus, il peut y avoir des variations d’année en année chez le même prestataire.

C’est pourquoi il est important de comparer les montants des primes chaque année et de ne pas hésiter à changer de compagnie d’assurance si besoin. Cela implique un peu de paperasse, mais peut vous permettre d’économiser des sommes importantes.

En savoir plus sur le fonctionnement de la LAMal

 

Si vous êtes assuré à la LAmal, pensez également à vérifier que vous ne payez pas  une assurance accident inutilement, puisque celle-ci est prise en charge par votre employeur.

En savoir plus sur l’assurance accident

 

Le forfait téléphonique

En matière de téléphonie mobile, le roaming est l’ennemi du frontalier ! Veillez à bien choisir votre forfait en conséquence, afin de ne pas vous retrouver avec des factures salées.

En savoir plus sur le roaming

 

Soyez également attentif aux nouvelles offres qui proposent des données à l’étranger. Elles sont de plus en plus nombreuses et sans engagement, ce qui facilite le changement d’opérateur.

 

Les impôts

Parfois, payer trop d’impôts n’est pas qu’une impression ! Selon les spécificités de votre canton de travail, vous pouvez optimiser vos impôts.

En savoir plus sur le système d’imposition des frontaliers

 

C’est, par exemple, le cas à Genève où beaucoup de frontaliers ignorent qu’ils peuvent, sous certaines conditions, bénéficier du statut de quasi-résident et ainsi faire valoir les mêmes déductions qu’un résident.

En savoir plus sur le statut de quasi-résident

 

Dans certains cantons, il est également possible de bénéficier de déductions grâce au système de retraite.

En savoir plus sur le système de retraite suisse

 

Tous ces points peuvent paraître fastidieux et entraîner plusieurs démarches, mais ils méritent que vous vous y attardiez, car ils peuvent vous faire économiser beaucoup.