Retraite des frontaliers et protection santé : ce qu’il vous faut savoir

Vous partez à la retraite après avoir travaillé comme frontalier et vous vous posez des questions sur votre protection santé ? Voici tout ce qu’il vous faut savoir pour profiter sereinement de votre nouvelle vie !

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Couple d'une homme et d'une femme de 50-60 ans heureux et amoureux, souriant

Lorsque l’on a été frontalier, pendant tout ou partie de sa carrière professionnelle, il a fallu à son arrivée faire le choix entre la couverture maladie suisse (LAMal) et l’assurance maladie française (CMU des frontaliers) : il s’agit du droit d’option, qui est irrévocable sauf dans certaines conditions, dont notamment le départ à la retraite.

Droit d’option et retraite : comment choisir votre protection maladie

Afin de faire jouer ce droit et choisir par exemple la CMU, il faut distinguer deux cas de figure.

 

Vous résidez en France et allez percevoir votre retraite uniquement en Suisse

Si vous percevez votre retraite exclusivement en francs suisses (CHF), vous pourrez alors à nouveau faire jouer ce droit d’option et choisir (ou pas) de changer de système de protection sociale. Afin de faire ce choix, il est important de réaliser des simulations. En effet, en fonction de votre situation et des revenus que vous allez percevoir, les cotisations pourront être plus ou moins élevées côté France ou côté Suisse.

C’est particulièrement le cas en cas de déblocage du deuxième pilier, dont les sommes atteignent parfois plusieurs centaines de milliers de CHF. La cotisation à la CMU étant calculée sur l’ensemble des revenus perçus (8 % maximum), qu’ils viennent de France ou de Suisse, celle-ci pourra alors se révéler très importante.

En revanche, si vous estimez que vos revenus vont baisser, il peut alors être préférable d’opter pour le régime français. En effet, la cotisation LAMal fonctionne au forfait et elle ne diminuera pas avec vos revenus.

 

Vous résidez en France et allez percevoir votre retraite en France et en Suisse

C’est normalement le cas si vous n’avez pas été frontalier toute votre vie, mais que vous avez également travaillé et ouvert des droits à la retraite en France. Dans ce cas, vous n’avez pas la possibilité de choisir entre l’un ou l’autre des régimes. Le régime français est prioritaire, vos droits seront pris en charge par la sécurité sociale et les cotisations directement prélevées sur votre pension française.

Si vous aviez opté pour la LAMal lorsque vous étiez actif, il vous faudra prévenir votre assureur suisse afin qu’il mette un terme au paiement de vos cotisations.

 

Comment bénéficier de votre droit d’option à la retraite 

Les démarches sont alors similaires à celles que vous avez effectuées lorsque vous êtes devenus travailleurs frontaliers. Rendez-vous sur cette page afin d’en savoir plus sur les démarches à effectuer. Attention cependant, vous n’aurez à nouveau que 3 mois pour faire jouer ce droit si vous le souhaitez. Passé ce délai, vous serez automatiquement affilié à la LAMal.

 

Conseillère Banque Privée

Le + du Crédit Agricole

Quelle que soit votre situation, nous vous conseillons de vous rapprocher de votre conseiller bancaire. Celui-ci pourra étudier avec vous votre situation et mettre en place la meilleure stratégie, afin que vous puissiez profiter au mieux de votre retraite !

Bon à savoir

Pensez également à vous protéger contre les accidents de la vie privée qui ne seront plus couverts par l’assurance accidents et maladie professionnelle (LAA) de votre employeur, à partir du moment où vous faites valoir vos droits à la retraite.

N’hésitez pas à nous contacter pour réaliser un bilan protection personnalisé.