LAMal ou CMU ? Rencontre avec Eliott, frontalier à Meyrin

Tous les mois, nous partons à la rencontre des frontaliers, afin de recueillir vos témoignages, conseils et nous raconter comment vous vivez votre vie frontalière. Aujourd’hui nous rencontrons Eliott, qui a fait le choix de la CMU pour sa santé.

Quotidien
Santé
Genève
homme souriant

Fiche d’identité : Eliott, 27 ans

  • Profession : chargé de développement pour le club de basket de Meyrin
  • Travaille à : Genève
  • Habite à : Saint-Genis-Pouilly (Ain)
  • Frontalier depuis : août 2022
  • Situation familiale : en couple, sans enfant

Vous avez choisi la CMU. Comment s’est passé ce choix ?

Je m’étais posé la question avant d’arriver. Je savais que c’était un des choix importants à faire quand on devient frontalier. Je me suis donc un peu renseigné avant, et une fois sur place, j’ai compris qu’il fallait faire ce choix rapidement, dans les trois mois, et j’ai opté pour la CMU.

Pourquoi ce choix de la CMU ?

Parce que c’était dans mon cas moins onéreux de rester affilié à la sécurité sociale française. Cela m’a été confirmé par des collègues qui étaient aussi frontaliers, et qui m’ont conforté dans ce choix. Je paie aujourd’hui 51 € par mois, ce qui est je crois inférieur à la prime LAMal.

BON A SAVOIR

Le montant de la prime LAMal est variable selon les différentes caisses d’assurances sociales. En 2023, il était d’environ 160 CHF mais devrait connaître en 2024 une forte augmentation.

Et au quotidien, où vous faites-vous soigner, et comment cela se passe ?

Je me fais soigner uniquement en France. Après, comme partout ailleurs, mais je crois plus particulièrement dans l’Ain, on se trouve dans un désert médical et il est quasiment impossible de trouver un médecin traitant, à moins d’être très chanceux ! Pour le quotidien, il faut donc chercher des rendez-vous sur Doctolib. Je ne vais pas souvent chez le médecin, mais jusqu’à présent, j’ai toujours trouvé rapidement des créneaux disponibles. Je ne suis en revanche jamais allé me faire soigner en Suisse.

Administrativement, est-ce que c’est compliqué d’être frontalier et assuré à la CMU ?

Non, il faut juste savoir que l’on doit payer sa cotisation à l’URSSAF, un peu comme si on était indépendant, pour être affilié à la Sécu. Il faut un peu se renseigner au départ, mais ce n’est pas très compliqué. Tous les ans, on reçoit par courrier une demande de déclaration des revenus de l’année précédente, ce qui permet d’établir le niveau de cotisation.

 Avez-vous également une mutuelle ?

Oui, j’ai une mutuelle pour compléter le pack de soins, que j’ai pris à titre privé, et qui fonctionne ensuite comme n’importe quelle mutuelle, que l’on soit frontalier ou pas.

En savoir plus sur la complémentaire santé

 

Merci à Eliott d’avoir pris le temps de répondre à nos questions et d’avoir partagé son expérience.

Le Crédit Agricole et les frontaliers

Pour vous aider dans vos démarches ou pour toute question relative à nos offres et services à destination des frontaliers, prenez contact avec le conseiller le plus proche de chez vous.